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Le
Mouvement moderne
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1927
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Exposition
d'architecture du Weissenhof, organisée par le Deutscher
Werkbund à Stuttgart. Réalisation en vraie
grandeur d'un ensemble d'habitations expérimentales. Mies
van der Rohe dirige l'exposition.
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Mies van der Rohe
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Tant
dans la construction collective que dans dans la réalisation
de maisons individuelles, de nouvelles solutions sont adoptées.
Plusieurs architectes de tous les pays sont invités,
mais on retrouve des contantes simples, en rupture avec
les traditions architectoniques de l'époque.
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Le
dépouillement des façades, les toits plats,
les larges surfaces vitrées, le béton et les
larges ossatures métalliques font leur apparition.
Le
Corbusier, Berhens, Sharoun, Oud participent et nouent des
contacts.
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Sharoun
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1928
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Le
Mouvement moderne naît à La Sarraz, en Suisse,
à l'initiative de le Corbusier lors du premier Congrès
International d'Architecture Moderne. La déclaration
finale du congrès est sans équivoque contre l'académisme
dominant. La création monumentale est remise en cause.
Les nouvelles techniques, béton acier, verre, l'esthétique
d'avant-garde, doivent apporter une solution au logement du plus
grand nombre. On assiste à un glissement de l'architecture
vers l'urbanisme.
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1929
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Ernst
May définit " la notion de logement ". Standardisation
de l'habitat, qui permet des modèles architecturaux offrant
le minimum de confort domestique à des familles modestes
qui en sont privées. Le calcul des surfaces minimales et
la distribution des espaces sont mieux étudiés.
Cette approche débouche par exemple sur l'invention de
la cuisine intégrée moderne.
Ernst May, Complexe d'habitation Stuggart, 1962.
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1933
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Charte
d'Athènes (publiée en France en 1942 par Le
Corbusier). Sont préconisées la dissociation de
la rue et de l'immeuble, la spécialisation des espaces
de la ville ou zonage. La verticalité des constructions
est privilégiée.
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La
Chartes d'Athènes a connu un très grand succès
dans les années cinquante après guerre, mais elle
n'a pas toujours été très bien comprise,
interprétée.
L'Architecture
Moderne a héritée d'une vision de l'homme inspirée
par les universaux des Lumières et par les exigences biologiques
d'une époque marquée par l'hygiénisme, d'une
part, et par les espoirs démesurés placés
dans la science et la technique de l'autre. Finalement, les architectes
modernes ne sont jamais parvenus à penser l'égalité
face au logement que sous la forme de l'indifférenciation
totale, l'homme ne pouvant y avoir accès que sous l'aspect
d'un homme standard placé dans une architecture standard.
Le concept de cellule, qui qualifie l'appartement des HLM dans
le langage professionnel, dit bien plutôt la vision moléculaire,
élémentariste qu'ont les modernes de la société.
Le Corbusier, Firminy, 1962-67.
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